M-Y. Thomas


Du transféminisme
comme présence et analyse au monde
 L’oubli des « hybrides » ?

 

Le terme renvoie à une alliance entre le mouvement trans et le mouvement postféministe ; précision importante s’il en est puisque nombre de féminismes et auteures féministes rejettent encore aujourd’hui violemment les personnes trans au nom d’un essentialisme comme produit « rabaissé » et « fabriqué » du patriarcat (Jeffreys, Raymond), d’une inégalité structurelle (Héritier) ou d’un fondationnalisme (Agacinski). La question du féminisme chez les trans est récente et à trait pour l’essentiel non pas à une appartenance sociosexuelle de groupe -ce qui compose les féminismes première et seconde générations- mais à une analyse politique de la société telle qu’elle reste fondée sur une inégalité structurelle, inventant un « sujet-patient » trans « hors-normes afin de valider ultimement une « affection » contre les conclusions de sa propre clinique. Typiquement et alors que la question trans est fortement subdivisée entre FTM et MTF (suivant là la binarisation de la société partiarcale), entre intégrationnisme et non-intégrationnisme, la rélfexion critique sur la société binaire dissout cette cloison en interrogeant les rapports, relations et objets dans leur production continue d’hybrides niés dans leur existence (Latour, 1991). Ainsi, changement de sexe, contraception et IVG, entre autres objets modernes reconfigurent le corps. Les uns sont construits en positif au nom du progrès ou de la famille, les autres en négatif. Le tout au nom d’une conception historique refusant de considérer cette inégalité organisant structurellement des prescriptions morales fortes trouvant ses appuis aujourd’hui encore dans la nature ou une authenticité du sujet social-subjectif par soustraction des « hybrides ». Le droit, de son côté, continue à opposer une « indisponibilité de la personne » tramée socialement et historiquement par un patriarcat sans âge, imposant une politique du tout-ou-rien et prescrivant une politique de stérilisation. Il s’ensuit ce déni des usages sociotechniques régulant la question trans faute de régulation sociale et ce décalage permanent entre une démocratie de droit et ces inégalités quand toute la société moderne se fonde sur cet usage de greffes techniques.

 

D’un féminisme l’autre

Côté politique, il n’y a pas un féminisme des femmes et un féminisme trans si ce n’est celui d’une analyse des problématiques des femmes et des trans qui ne se recoupaient pas, engagés dans des luttes contradictoire. A l’horizon, une même domination que le « queer masquerait » (S. Jeffreys ainsi qu’une partie du militantisme trans français). Le postféminisme politique s’oppose à l’abstractisation conceptuelle composant l’horizon binaire (homme/femme, hétéro/homosexualité, masculin/féminin…) sur des croyances et hiérarchies patriarcales. Il est une interrogation et une analyse conjointes : nous avons en commun l’horizon d’une société inégalitaire, essentialiste, aveugle au genre et aux devenirs-minoritaires, théoricismes empruntant aux « théologies pratiques » du XXe siècle (M-J. Bertini), réfractaires aux réformes demandées au nom d’une égalité pourtant constitutionnelle. Le sujet essentiel du transféminisme n’est pas tant les trajectoires trans’ et leurs sexualités traversantes mais l’environnement qui les tissent en « transitions » contraintes, distinctes les unes des autres (travestis contre transgenres contre transsexes, distinguées des transitions intersexe) et recomposant in fine les déterminations sociales de la « différencedessexes » (Prokhoris, 2000) dont elles sont finalement exclu.es, assigné.es à incarner une idéologie individualiste (Jeffreys) ou libertaire (Castel) sans voir les reconstructions du lien social qui s’opèrent.

Comment vivre dans une société si l’on est sous le double feu d’une assignation sociosexuelle et l’organisation sociétale de telles discriminations ? Pour les trans, c’est peut-être la fin d’une controverse scientifique et anthropologique avec la reformulation de la question mais les résistances sont intactes, comme l’ont montré les violences exercées contre le mariage pour tou.te.s. Nous savons que le sexe n’est pas le genre et que son lien est un lien rituel, tramé par les déterminations sociales composant -et la reconstruisant face aux luttes pour les droits- une binarité toute sociale. Notre question est donc : puisque nous devons en passer par une reconnaissance institutionnelle en sus d’une réassignation médicale exigée par le champ juridique, quel type de travail devons-nous composer pour faire avancer un savoir qui est de l’ordre d’une connaissance, d’un savoir être, de cette ritualisation de lien en sachant que nous parlons de formes d’identités d’autant plus inattendues qu’elles semblent surgir du sas entre clinique et techniques ? Or, dès le début du XXe, le féminisme a travaillé et s’est étayé sur les techniques s’inventant et clivant l’hégémonie socioéconomique patriarcale. En travaillant sur l’égalité, il travaille sur les liens rituels, renouant ce qu’il a dénoué, dénouant ce qui a été noué en domination, redistribuant les cartes d’un équilibre toujours précaire entre identité sociale et identité à soi, représentation dominante et une authenticité de soi.

La question trans et intersexe, après la question homo, est typiquement l’objet de cette double production organisant une contrainte très forte que les trans appellent le passing. Soit, le passage d’un genre social à l’autre, surexposant la personne. Ce qui introduit non pas dans un espace public librement partagé par tous les membres de la société sans contraintes particulières mais dans un espace découpé de prescriptions fortes, non seulement en fonction de ses délimitations sociales historiquement constituées, mais surtout en fonction du rituel d’assignation au « sexe » commandant la division sexuelle.

 

D’une distinction sexe-genre hantée par les ré-essentialisations

Les féministes de première et seconde génération ont extrait la représentation de « la-femme » en la distinguant de la féminité, c’est-à-dire du genre ou quelque chose s’approchant des rôles de genre historiquement constitués et un essentialisme genrée (typiquement, la position commune sur une critique de l’instinct maternel, F. Héritier et E. Badinter) via une lectures des rôles, fonctions et attributions, métiers et places, tout en laissant, dans un premier temps, la sexualité et l’analyse du lien contextualisé avec le genre. Analyse située et donc recontextualisation géoculturelle et subjective. Or la définition même d’un être-femme ou homme est tramée politiquement par ce lien sexe-genre, sexualité et genre, d’où le statut très particulier du transsexualisme qui est hanté par une triple rupture (nature-culture, sexe-genre, individu-société), le plaçant dans le champ psychopathologique sans autre définition. Or d’autres groupes ont été ont été placés pour les mêmes raisons dans ce hors-champ/horsexe sociétal (Espineira, Thomas, Alessandrin, 2012).

Les féministes disent volontiers d’elles-mêmes qu’elles sont le « mauvais genre », aux deux sens du terme. Mauvais genre, axiome culturel déliant sexe et genre et mauvais genre au sens de mauvaise gente, refusant l’ordre établit et le transgressant politiquement et personnellement. Le féminisme est alors pris au double de sens de révolté et de transgression. En ce sens, féminisme et transféminisme ont à voir avec une subversion de l’ordre des genres. La « travestie en-homme » au XIXe peut être lue comme un geste politique pour sortir de l’adéquation sociosexuelle des privilèges et l’assignation à un espace confiné, notamment celui des rôles et espaces, typique de la période pré-industrielle. La culture butch a, tout le long du XXe, véhiculé cette double image. Elle est préexistante, socialement et historiquement, à la culture trans mais son angle d’analyse est restée lié au concept d’orientation sexuelle. Aussi, paradoxalement, c’est la culture trans jointe aux gender studies qui ont le plus renversé ce qui constitue le contenu de nos discussions, la binarité et le rapport « cisgenre » liant historiquement les représentations essentialistes. Elle est désormais au centre des renversements paradigmatiques, où les savoirs et revendications trans sont placés aux côtés d’autres savoirs et revendications en fondant cette intersectionnalité sociopolitique. D’où cette présence simultanée d’une « exception trans » et le fait qu’elle interroge les autres questions tout en restant enchâssée dans une psychopathologisation clinique et juridique. Cette militance n’est pas une militance spécifique (le seul fait des trans pour des trans) mais une militance globale : c’est l’ordre des genres et son étayage qui sont interrogés.

E. Dorlin et M. Bessin (2005) analysent à la suite d’un inventaire générationnel et au contact des trans studies : « les féminismes en France sont contraints d’interroger le sujet de leur lutte ». Certaines féministes vont jusqu’au bout de cette distinction sexe-genre en rompant avec le conflit dialectique nature/culture. Donna Haraway parle de cyborg, figure de « technologies de genre » et de sexe avec Teresa de Lauretis (2007). Parler de transsexualisme aujourd’hui, c’est parler de technologies de transformation corporelle dans ce rapport culture-culture, de regard transformé sur nous-mêmes où le sexe n’est plus ce point de départ absolu, ahistorique et universel, mais le lieu de conflits de définitions tissant nos identités. Ce pourquoi l’actualité trans est encore cette lutte pour une dépsychiatrisation distincte d’une démédicalisation et cette lutte interne entre les partisans d’une dépsychiatrisation totale ou partielle ; mais aussi cette l’absence de régulation juridique divisant transsexe et transgenre. Le transféminisme ne veut pas simplement sortir de la classification psychiatrique mais s’extraire de la domination masculine.

Il ne s’agit donc pas d’un « Nous-les-trans », d’ailleurs pris dans de violents conflits internes, résultat net de cette exclusion et psychiatrisation, collé à un « nous-les-femmes ». Elsa Dorlin, analyse ce point : il ne peut y avoir un « féminisme bio » et un « féminisme trans » sans retomber lourdement dans un essentialisme politique. Ce faisant, elle souligne le rapport de fond entre essentialisme sociopolitique est essentialisme sociocorporel et psychologique. Le mouvement transidentitaire n’est pas un changement de sexe/de genre qui constituerait un événement mineur, subjectif, de quelques individus en particulier : c’est un évènement culturel majeur à placer sur ce changement de position épistémologique sur la représentation nature/culture, sur la distinction sexe/genre. De part sa spécificité, il dénaturalise d’un seul bloc, presque sans nuances. Dorlin et Bessin analysent que « l’interrogation postmoderne permet de se départir de toute tentation fondationnaliste en politique » (2005) qui laissait intactes les « discriminations entre groupes ». Je rajouterai du fondationnalisme anthropologique à la suite des travaux de M. Godelier (1982) et L. Hérault (2004).

Julia Serano, une théoricienne trans américaine, analyse ce qu’elle nomme le « privilège cisgenre » en intercalant la féminité trans aux côtés des représentations cisgenres, ce qui ôte à ce dernier une substantielle part de sa représentation : sa symbolisation référentielle unique. Kate Bornstein parle quant à elle d’un tiers féministe des trans (les hommes, les femmes et le reste du monde) au moment où les mouvements féministes (que nous appelons désormais de la seconde vague) repoussaient violemment les femmes trans. Cette généralisation reposant sur des intra-divisions ne pouvait que profiter au maintien des hiérarchies solidifiant l’inégale répartition politique et avec elle, la domination masculine. La survisibilité du « sexe », fonction politique par excellence (J. Zaganiaris, 2012), tient l’essentiel de son rôle dans les zones qu’elle masque. Au fond, s’il n’y a pas de « privilège trans » ou « intergenre », c’est d’abord en raison du type de régime binaire de représentation, de la répartition inégalitaire dans l’espace politique, du rôle des clivages conflictuels. Il y a bien des représentations trans et intergenre mais elles buttent sur le mur de verre de la binarité (qu’elle soit égalitaire ou non) refusant la pluralité (Zaganiaris).

 

Espaces genrés, espaces sexués

Espaces, accès, lieux et usages sont définis selon des logiques de pouvoir et privilège (Y. Raibaud, 2012). Ainsi posé, le passing trans n’est nullement ce « passer pour », mais la pression à la conformité elle-même dans un contexte social de privatisation des lieux collectifs. Toutes les résistances aux mouvements d’émancipation (féminismes, postféministe, antiraciste, homosexuel et trans) s’échinent à cet endroit, dans une dénaturalisation contre une renaturalisation des assignations sociétales.

L’exemple du « travesti dans la ville » reste emblématique de cet aveuglement au genre consécutif non pas d’une différence des sexes évidemment nécessaire à la procréation sexuelle mais aux dénégations structurelles reposant sur une conception binaire des rapports sociaux hiérarchisés selon le sexe. Il s’agit d’ôter tout jeu, toute liberté pour réinjecter du déterminisme en masquant le pouvoir qui le créé. Les tenants composant la subjectivité (le genre, la sexualité) ne vous appartiennent pas mais à ce qui est désigné comme étant ce « vivre-ensemble », masquant les conditions sociopolitiques et juridiques de leur production. Je veux souligner là que la fonction d’un espace, qu’il soit privé ou publique, individuel ou collectif, n’est pas déterminé par un abord fonctionnel mais toujours par un abord fictionnel de ses accès et usages. L’expression même de « rapports sociaux de sexe » indique à lui seul comment notre société est constituée et reproduit ses hiérarchies en les naturalisant à telle enseigne qu’on pourrait d’ailleurs les nommer rapports sociaux de reproduction.

Dans ce régime de rapports sociosexuels prescrits, les trans modifient non seulement le régime de féminité et masculinité prescrits, mais encore le régime des espaces. L’espace de la binarité est entièrement prescrit et colonisé par ces rapports sociaux sous domination masculine, ce pourquoi les trajectoires trans étaient entièrement alignées sur un changement de sexe, réifiant une biobinarité, et non un changement de genre qui dissociait culturellement normes de genre et normes de sexe. Au tabou de la représentation des comportements attendus, s’ajoute celui des divisions mobilisées : en-dehors/en-dedans, public/privé, politique/subjectif, majorité/minorité, où la panique sexuelle éprouvée dans l’intime se répercute dans l’espace politique se traduisant dans les faits par le maintien en psychiatrie qui en occupe par délégation, la fonction politique de contrôle. Notons ici que les agressions dans l’espace public sanctionnent tous changements de genre et de sexe. Typiquement : t’es un homme ou une femme, déclenchant une réponse transphobe. Si je devais faire ici une définition ce qu’est la-femme dans ce régime d’espace, je dirai, qui se soumet à la géomasculinisation de l’espace politique (et non « public »).

Régime de définition du genre et du sexe

Nous continuons à penser et fonctionner comme si la sexualité était restée au stade d’une pure libido exigée par la vie alors que sa légitimation est aujourd’hui clairement sociale et éthique, où l’égalité et l’épanouissement impriment désormais la sexualité de sa marque. Elle se comprend également en termes de distinction sexe-genre non pas tant pour séparer le sexe du genre que pour revenir sur la généralisation et abstractisation de cette liaison rituelle. Ce qui nous oblige à regarder de près ce qu’il en est des rapports sociaux quand ils ne sont plus alignés sur le seul sexe mais sur une multitude de définitions dudit « sexe » produit par notre société. Les transitions qui sont des passages de graphie à graphie avec une phase androgyne, amplifient cette répartition inégalitaire dans l’espace public (au sens géopolitique du terme) tout en reproduisant les schématiques stéréotypées et les violences. Les MtF, sensées « avoir été des hommes » et occupant cet espace-privilège, en viennent à se soustraire pour rentrer dans un espace codifié féminin ou, le refusant, à se voir recodées « masculin ». Inversement, les FtM, sensés « avoir été des femmes », briseraient ce plafond de verre qui, pré-transition les limitaient. Dénoncés par un discours virulent tantôt pour subversion tantôt pour excès de stéréotype, le parcours trans est monté en exception radicale et sommé à la fois d’assumer et de s’y refuser.

Le transféminisme, cette réflexion sur les inégalités structurelles de société oblige à une analyse géopolitique générale en sus d’une introspection dans la création de genres non cisgenres et donc une transition non-corporelle, plus décisive dans sa portée. L’Existrans va d’ailleurs défiler sur le slogan féministe de l’appartenance du corps, sur ce que les individus font de leur existence avec ces corps et identités sexuelles –ou sexualisées- lorsque le corps est, par tradition, prescrit et privatisé par la psychiatrisation, engrangé par avance dans un état civil inamovible et une injonction à une hétérosocialité post-transition. De cette réflexion conjointe reliant ce corps prescrit à la place des individus dans la société ainsi composée, la question la plus importante est quelle société voulons-nous ? Si le « transsexualisme » est la réponse à ce que la société binaire ne veut pas, la réponse transidentitaire est une réponse dans le champ social au pluralisme. 

 

Conclure

Le transféminisme est la réponse analytique et politique que nous nous sommes donné.es dans un contexte d’inégalité et de violence génériques valant pour organisation sociale de la différence des sexes et, in fine, pour société. Pas simplement à notre égard ou en direction d’une « minorité », mais à toute la société, celle des femmes et des minorités bien sûr mais également celle des hommes n’adoptant pas le profil dominant, celle des intersexes hormonés et opérés dès leur enfance. Le postféminisme n’est pas une réponse à la dominance des hommes mais à toutes les dominations et colonisations. Si nous avons adopté l’intersectionnalité des luttes, c’est que les discriminations sont intersectionnelles, que ces résistances visent cet espace public et leurs usages prescrit et limités conditionnant les espaces privés, formatés par le système patriarcal ou, plus contemporainement par les obligations liés aux greffes techniques (fixité de l’état civil, mentions de sexe sur les cartes d’identité, etc.). Celui-ci n’est pas, politiquement et sociologiquement, l’espace d’un vivre-ensemble mais l’espace conflictuel d’une domination et colonisation fabriquant des dominants et dominés, sachants et non-sachants, sans oublier l’invocation d’une majorité et la production de « minorités ». Aussi, la réponse féministe ne peut pas être un « nous-les-femmes » essentialiste mais une réponse globale. Nous ne sommes plus simplement positionnées en conflit à la psychiatrisation mais face à cette colonisation couturant nos existences sur un corpus de normes. Remettre en cause ce schéma comme a pu l’être la remise en cause de l’instinct maternel ne va pas de soi. En définitive, malgré tous les appareillages technologiques qui tisse notre exosquelette social, et pour le dire comme Bruno Latour, nous n’avons jamais été modernes.


Biographie indicative

Bruno Latour, Nous n’avons jamais été modernes, essai d’anthropologie symétrique, La découverte, Poche, 1991.

Sheila Jeffreys, Unpacking Queer Politics, Cambridge UK, Polity Press, 2003.

Sabine Prokhoris, Le corps prescrit, Aubier, 2000.

Maurice Godelier, La production des grands hommes, Pouvoir et domination chez les Baruyas de Nouvelle-Guinée, Paris, Fayard, 1982.

Laurence Hérault, « Constituer des hommes et des femmes », Terrain, n°42, 2004.

Arnaud Alessandrin, Karine Espineira, Maud -Yeuse Thomas, « Du horsexe au DTC : la déprogrammation trans-sexuelle » [http://www.revue-ganymede.fr/la-deprogrammation-trans-sexuelle-du-hors-sexe-au-dtc, en ligne] Ganymede, 2013

Donna Haraway, Manifeste cyborg et autres essais, Exils, essais, 2007.

Teresa de Lauretis, Théorie queer et cultures populaires, De Foucault à Cronenberg, la Dispute, Coll « le genre du monde », 2007.

Elsa Dorlin et Marc Bessin, « Les renouvellements générationnels du féminisme : mais pour quel sujet politique ? », L’homme et la société, Revue internationale de recherches et de synthèses en sciences sociales, n°158, 2005. Extraits en ligne,  http://www.youscribe.com/catalogue/livres/savoirs/sciences-humaines-et-sociales/feminisames-166393

Yves Raibaud, « Géographie de l’homophobie », http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=2319 [en ligne], 2011.

Julia Serano, Whipping Girl: A Transsexual Woman on Sexism and the Scapegoating of Femininity, Seal Press, 2007.

Françoise Héritier, Masculin, féminin, La pensée de la différence, Ed. Odile Jacob, 1996.

Jean Zaganiaris, La question queer au Maroc, Identités sexuées et transgenre au sein de la littérature marocaine de langue française, L’Harmattan, Confluences Méditerranée, 2012.

Elisabeth Badinter, L’amour en plus : histoire de l’amour maternel (XVII-XXe siècle), Ed. Flammarion, 1980.

Marie-Joseph. Bertini, Ni d’Eve ni d’Adam. Défaire la différence de sexes, Max Milo Editions, Paris, 2009.


Mise en ligne, 6 avril 2013.