Maud Yeuse Thomas

Noor ou la chronique de l’Occident

 

Noor, réalisé par Çagla Zencirci et Guillaume Giovanetti, ajoute un nouvel opus dans la minuscule galaxie des films sur les trans et une pierre innattendue à la remarque de Transkind, sur les FtM[1] selon laquelle ils souffrent plus d’invisibilité et donc de représentations que d’autre chose. Le film joue donc sur une ambiguïté intérieure, ses conditions de tournage, sur Noor elle-même qui veut devenir un homme[2]. Film lunaire aux allures de « road movie poétique et politique » (Clarisse Fabre[3]), « à la fois réaliste et fantastique » où l’on apprend un nouveau terme : celui de la communauté transgenre de Pakistan, les Kushra[4]. Nouveau nom et mot qui s’ajoutent à ceux que nous connaissions déjà, eux aussi considérés comme peu ordinaires. Il nous rappelle que le fait trans est partout minoritaire, paria parmi les parias. Il nous rappelle également le relativisme culturel car le fait trans est à la fois particulier et universel : les deux termes ne s’opposant pas. Entendons Kushra donc, pour sortir du contexte d’énonciation occidental, au sens des franchissements de genre et non des changements médico-chirurgicaux de sexe : la trajectoire d’existence de Noor va de Kushra vers homme.

Ce qui marque le personnage principal, est, selon les journalistes, sa « force intérieure ». Noor tire et déroule le fil de cette histoire pas banale vers un horizon banal : être normal, envie d’un bonheur tranquille dans son petit nid : Il rêve de trouver la femme avec laquelle il pourrait fonder une famille. Le film joue sur une supposée ambiguité des termes. Noor est un FtM ou une MtF ? Ni l’un ni l’autre ? Les commentaires autour de sa « particularité » ne manquent pas : « Désir de normalité, dirait-on en Occident, mais dans sa situation, c’est le désir le plus extravagant qui soit »[5], pour Christophe Kantcheff. Comment concilie-t-on désir de normalité et désir extravagant ? Plus curieux et non moins insistant sur tout ce qui n’est pas normal, ces commentaires de Théo Ribeton :

« Noor est donc un transgenre : castré, anciennement travesti, il n’en garde que ses cheveux longs, très féminins, qu’il refuse de couper pour une raison que l’on ignore, et un maintien très subtilement maniéré, qui laisse penser que l’acteur est également transgenre. On se gardera bien de lui plaquer les modèles occidentaux de l’androgynie, de la drag-queen, de l’intersexualité : Noor est un homme. »[6]

Ainsi, Noor était un homme… puisqu’il était né (en fait) mâle ? Plagions l’auteur : on « se gardera bien de lui plaquer les modèles occidentaux » : « Noor est donc un transgenre : castré, anciennement travesti » ou encore, un « ennuque travesti ». L’auteur y place un « voyage initiatique » pour mieux le ramener à la catégorie de (la) « normalité ». Laquelle ? Celle d’une « intégration » à la « normalité », cet horizon des normes sexogenrées occidentales. Nous sommes en apparence loin du drame de Boy dont cry et à mi-chemin avec Facing mirrors où les normes cisgenres impliquent une transition du fait d’une hégémonie sociopolitique invisible et niée comme telle.

Emmanuelle Beaubatie indique dans l’entretien que nous lui avons proposé (30.04.2014) une remarque d’ordre générale : « La plupart des travaux ne s’intéressent pas aux parcours trans’ pour eux-mêmes. On regarde plutôt à travers les trans’ pour en savoir plus sur le genre en général. »[7] Ajoutons qu’avant l’irruption des études de genre, c’est à la sexualité que s’adressait cette remarque, laquelle sexualité fixait le genre comme étant un « rôle de genre » censé découler du sexe et non de l’organisation de société. On regarde homosexuels, bisexuels et transsexuels, non pour en savoir plus sur la sexualité en général que pour affirmer une validité universelle et ahistorique de l’hétérosexualité et son lien avec les rôles de genre. Propos que Margaret Mead avait démenti dès 1930[8].

Le cinéma efface t-il les FtM autant qu’il les montre ? Tout se passe comme si la fascination effractée sur les MtF construisait l’invisibilisation des FtM dans un retournement mis en spectacle : les MtF en abandonnant leur masculinité et les FtM en voulant l’acquérir socialement où il s’ensuit que la féminité est toujours une catégorie infériorisée, cette autre opposée du régime binaire. Ainsi Théo Ribeton nous appâte-t-il avec cette phrase : « cheveux longs, très féminins, qu’il refuse de couper pour une raison que l’on ignore » et qu’il dévoile : « un maintien très subtilement maniéré, qui laisse penser que l’acteur est également transgenre ». Serait-il un homme au sens du sexe et une transgenre au sens de son comportement maniéré ? Ajoutons la question du contexte pour plus de lisibilité : des transgenres d’Occident ou des Kushra du Pakistan ? Les « cheveux longs » étant sa garantie d’obtenir de l’argent en dansant : « Les femmes qui dansent le Kathak sont parfois considérées comme des prostituées. En revanche, les hommes peuvent danser le Kathak ». Les « hommes » sous condition d’une identité Kushra, à la manière dont le Japon distingue ses onnagata, doublé des conditions des Hijras d’Inde ? La hiérarchie patriarcale est-elle ici la cause du franchissement de genre des Kushra qui se redouble d’une difficulté, voire d’un impossibilité, à recouvrer une identité à soi ou d’assignation ? La fiction se mêle du réel et inversement, intriquant l’un dans l’autre. Catégorie générique et catégorie subjective se mêlent, s’intriquent et s’imbriquent pour composer l’histoire d’une vie. Sauf celle des trans et autres Kushra et berdaches, pourrait-on dire où ces deux catégories sont soudainement distinguées. « Reste donc avec nous », demandent les autres Kushra de la communauté. Cette nouvelle traversée des genres s’apparente à la transition FtM au sens où son identité Kushra le lie doublement à une identité de communauté et de femme. En un mot, elle doit devenir un homme, franchir de nouveau la barrière du classement par sexe social et par le sexe dans son sens physiologique. Ici les termes prennent une signification entièrement sociale. C’est le classement binaire, superposant la catégorisation générique et subjective, qui implique ces franchissements et demande des preuves par des marqueurs (de sexe et de genre), auquel s’ajoutent ces termes et l’usage des catégories occidentales prétendant analyser la « rigidité clanique du Pakistan ». Ainsi, le voyage de Noor vers un lac sacré pour retrouver une barbe, marqueur de la masculinité, se lit-il comme une transition FtM ou une double transition MtF et, pour respecter le contexte, Kushra vers homme. Une histoire et son contexte qui ne souffrent pas de mots d’esprit et de résumé empruntant à la vulgate psy et populiste.

Notons la dégenration des termes Kushra, transgenre, Berdache quand nous présupposons en Occident une genration fermée et aboutie en parlant des hommes et des femmes en la liant à une identité sexuelle censément fixe. En fait, l’aboutissement de cette genration tient à son caractère générique et hégémonique, non à sa caractérisation propre. En théorie, nous n’aurions nullement besoin de ces marqueurs sur le corps. En théorie. Je peux alors retourner la remarque générique d’Emmanuelle Beaubatie : la singularité trans permet de savoir plus sur le genre en général en lui donnant une portée anthropologique positive, indiquant que l’expression de genre en général est à prendre au sens de l’anthropologie et non au sens médico-légal en Occident. La catégorie sociale de trans est impliquée dans la catégorie de genre en général, n’est plus ce fantasme filtrant -ou ce filtre des fantasmatiques subjectives- et permet de voir comment le désir de normalité et d’anonymat filtre dans toutes les sociétés, le désir d’être soi sans préjuger de ce qu’il en est et si on va pouvoir atteindre un jour ce soi problématique.

La fascination des trans, entre psychiatrisation, médicalisation et condamnation morale, entraine les uns et les autres dans une focalisation allant de « castré à transgenre », recomposant une division clanique, non pas directement sociale, mais par le truchement de catégories sensément médicales ou vaguement anthropologiques. Comment s’en sortir quand on est à ce point marqué par une singularité étouffante ? « Troublant apologue dans un monde étouffé par ses clans. », analyse Théo Ribeton. Pour le journaliste, le Pakistan serait tramé par ce modèle d’un patriarcat tribal rigide : « Rien, ou presque, ne suinte des compartiments cloisonnés qui encadrent la société pakistanaise. » Seulement la société parkistanaise ? Après la protection des femmes en Afghanistan, les « trans » des pays pauvres ? Rappelons pour mémoire que c’est l’Ocident qui a inventé tous ces termes, les triant et classant en médical pour purger le social de toutes les identités surnuméraires qu’il requalifie en déviances.

Pour Laurent Salgues et Oriol Canals, cinéastes, « Au-delà de la quête identitaire, c’est d’abord la recherche de l’autre. Ce qui pourrait être une définition du cinéma, de tout acte de création. »[9] Métaphore saississante certes mais qui est cet autre ? L’on en oublie que la quête de cet autre passe par une requête de soi quand ce soi est problématique, effacé par une société, objet de déni ou objectifié par des discours catégorisants. Autrement dit, cet autre est la vie que l’on a pour soi et non le « rêve d’une normalité », fut-elle intégrante. Ici encore, la catégorie de particularité ne sert que pour réifier le modèle générique. Aussi, nombre de films sur les trans tisse une relation que l’on veut rituelle ou spirituelle entre franchissement de genre trans et road movie trans, depuis le poétique Invitation au voyage (Peter Del Monte, 1982) aux films des chroniques sociales et politiques, de Crying game (Neil Jordan, 1992) à Transamérica (Duncan Tucker, 2005) et Hit&Miss (Paul Abbott, 2012). Les commentaires de Sandrine Marques du Monde en marque le cadre : « L’année cinématographique 2013 aura été marquée par la présence, sur les écrans, de productions ayant trait à l’homosexualité. (…) la tendance à représenter les identités sexuelles participe à un décloisonnement inespéré. A cela s’ajoute, en France, un contexte opportun où le mariage pour tous est devenu une réalité, à défaut d’être encore, en matière d’égalité des droits, tout à fait une évidence. »[10] On connaît la sortie de C. Boutin estimant qu’il y aurait trop d’homosexualité dans les séries et le cinéma[11]. Les discours de médecins se qualifiant d’expert, précèdent pourtant ces sorties, parlant d’effets médiagènes du transsexualisme, de « propagande » rapprochée du nazisme (Chiland[12]). Noor a eu une distribution très confidentielle en Europe, représenté à Cannes en 2012 par la société de programmation de l’Acid[13] et il semble que Facing mirrors n’ait pas eu un meilleur score. Si ces films parlent un peu de la « communauté trans », le peu de visibilité renvoie à une quasi inexistence, laissant toute la place à la représentation et aux explications cisgenres, pourtant inégalitaire et toujours inféodée au tramage hégémonique (clanique ?) d’une supériorité d’un « sexe » sur l’autre. Trente ans après la décision de prise en charge du transsexualisme en France, les films spécifiques sur les trans peuvent être rapidement comptés ; quasiment 90% des films portent sur des représentations MtF, la plupart du temps, simples personnages secondaires traversant une scène. Il faut constater par ailleurs que les films importants sur les FtM sont étrangers[14].

Du volubile Priscilla, folle du désert où la vie camp dans le bush australien, aux demi-teintes de Facing mirrors, la route des trajectoires trans offre, il est vrai, des moments de pure contemplation que souligne Christophe Kantcheff. Mais il est surtout, le réel et la métaphore d’une traversée du désert, synonyme d’isolement, de violences, de discriminations, et pour le contexte occidental de médicalisation et psychiatrisation, où la traversée trans tente de s’aligner sur la condition existentielle humaine ramenée à des normes. Non sans les détours que narrent toutes les chroniques sur les conditions discriminées, telle l’orientation sexuelle, l’identité de genre et la racisation. Vie difficile, vie sur les routes dans une fuite en avant sans guère d’horizon évident, dont l’élan premier est autant celui de se re-trouver que de fuir des cadres que l’on dénonce d’autant volontiers pour faire œuvre critique que l’on est soi-même intégré, offrant ainsi à la trajectoire trans ce qu’il manque tant à l’existence des trans : une vie paisible comme tout un chacun où il n’y aurait pas lieu de mesurer cette sorte d’écart qu’il y a à incarner une époustoufflante -ou pathétique- différence et cette normalité anonyme désirant le rêve du voisin qui lui-même soupire après la norme de son propre voisin, etc. Qu’il soit l’objet de répulsion ou de fascination, la voie qu’empruntent les commentaires, exégèses, thèses et théories sur ces identités non alignées, sexuelle ou de genre, conduit à une énigme conflictuelle, ici l’énigme trans, pénultième marche-pieds pour les contrôles passant par une construction médicalisée de fantasmes, frustrations et peurs encadrées, toutes d’époque.

L’instrumentalisation de la figure trans peut prendre maints visages mais tous convergent vers une reconduite et le maintien, non pas de rapports sociaux soucieux d’un cadre démocratique apaisé et égalitaire, mais des rapports sociaux de pouvoir. L’effacement de la figure FtM plus que les agressions constitue ainsi le fil rouge pénible de Boy dont cry, titre renvoyant à la condition de la masculinité hégémonique, ici pris à rebours et constituant le drame invisible. Si la police avait protégé Brandon Teena, il ne serait pas mort. Dire la spécificité trans n’est pas nécessairement « défaire le genre » mais c’est en tout cas défaire sa prétention hégémonique et sa hiérarchie étouffante conduisant à des meurtres de haine. Transitionner équivaut toujours au renoncement des privilèges non dits d’une part, se solde par une traversée obligée du désert, d’autre part. En ce sens, y voir une traversée spirituelle est un mot qui n’engage que celui qui l’affirme. Celle-ci, loin des contemplations vues en esthète, se paye cash que l’on soit au Pakistan ou en Occident. Nous ne pouvons pas aligner mécaniquement l’introspection et une normalité comme modèle surplombant et seul modèle désirable. Cette co-traversée cumulative, une transition trans et cette introspection, donne à voir toutefois ce cœur palpitant, plus proche de cette impérieuse requête, souvent fêtée comme étant la dernière aventure : Je comme un autre. Mais on risque bien de gommer le cadre de ce « genre en général » (Beaubatie) étouffant les individus et les classant en normaux et déviants en oubliant qu’ils sont, l’un et l’autre, des catégories fictionnelles. En définitive, le cinéma parvient à dire presqu’aisément ces empreintes que laissent les pas douloureux des plus vulnérables et l’état générique et hégémonique du régime cisgenre comme étant un régime étouffant. Un effort que ne parviendra jamais les torsions sociopolitiques afin de faire accroire à un « trouble de genre » que le vivre-ensemble exigerait en ignorant tout de la condition trans et, en particulier, en pensant qu’il n’existe que des trans homme vers femme, ce que ne sont pas les MtF. Finalement, c’est Noémie Luciani pour Le Monde qui tombe juste du premier coup :

« L’horizon reste documentaire : dans le Pakistan contemporain où se déroule l’histoire, l’adoption des repères culturels occidentaux tend à priver les Khusras d’un statut qui, des siècles durant, n’a rien eu d’infâmant. Tout au contraire. Hermaphrodites par artifice, ils incarnaient l’union du masculin et du féminin, ce qui leur conférait un rôle d’intermédiaire entre le monde des dieux et celui des hommes. »[15]

La catégorie occidentale d’infâmie régule ces vies parias. D’un côté, une vision poétique et philosophique, de l’autre, ces modélisations et leur outrecuidance à nier l’hégémonie de ce régime et le sillage de discriminations qu’il engendre. Le pot de terre contre le pot de fer, dirions-nous. Même pas. Une dystopie ordinaire, celle-là que l’on pointe du doigt en l’appelant normalité. Pas celle de pas comptés nous faisant aller dans la même direction pour les mêmes raisons. Non, tous ces pas que l’on ignore, tous frappées au coin de l’évidence qu’il y a à se ressembler sur une codification générique, fabriquer du semblable sans savoir ce qu’il en est de la dette qu’on l’on fait payer aux différents, ces autres en Autres, étrangers et monstres des zoos humains. Sans même le savoir. Je regarde toujours cette figure au miroir d’Eddie dans Facing mirrors, travestie en mariée maquillée, transfigurée dans un mariage forcé et honni que l’Occident condamne si volontiers. Que peut-il rester du jour du mariage, de ce plus beau jour de notre vie que l’on nous présente tant ? Ce visage défait, qui pleure silencieusement, sans un mot, vidé de sa force vive, évidé de son existence. J’estimais que Facing mirrors relèvait de cette tentative au cinéma à dire et poursuivre ces pourparlers participant de la colère et de la sérénité, au sens qu’en donne Gilles Deleuze[16] : « la philosophie ne se sépare pas d’une colère contre l’époque, mais aussi d’une sérénité qu’elle nous assure. La philosophie cependant n’est pas une Puissance. ». Noor et Eddie, comme toutes les vies vulnérables, ne peuvent pas lutter contre cette Puissance, ils vont vers la vie où la force exsude dans cette fuite rendue nécessaire, leur rendant vie et grace.

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[1] Ce site propose un classement des plus grands dix films trans, « 10 great transgender films », http://www.bfi.org.uk/news-opinion/news-bfi/lists/10-great-transgender-films (consulté en avril 2014).

[2] « ‘Noor’, ou comment re-devenir un homme au Pakistan », 24.04.2014, http://yagg.com/2014/04/24/noor-ou-comment-re-devenir-un-homme-au-pakistan/

[3] Clarisse Fabre, « Sans contrefaçon, je suis un garçon, Noor », Le Monde, 24 mai 2012, URL : http://www.lacid.org/l-acid-au-festival-de-cannes-355/editions-precedentes-408/programmation-acid-cannes-2012/revue-de-presse-cannes-2012/noor-276/noor-ecce-homo (consulté en avril 2014).

[4] Yagg utilise le terme au pluriel, les Kushras.

[5] Christophe Kantcheff – Politis, URL : http://www.lacid.org/l-acid-au-festival-de-cannes-355/editions-precedentes-408/programmation-acid-cannes-2012/revue-de-presse-cannes-2012/noor-276/noor-de-cagla-zencirci-et-2100

[6] Théo Ribeton – Critikat.FR, « Sans contrefaçon, je suis un garçon : Noor », 24 mai 2012, http://www.lacid.org/l-acid-au-festival-de-cannes-355/editions-precedentes-408/programmation-acid-cannes-2012/revue-de-presse-cannes-2012/noor-276/sans-contrefacon-je-suis-un-garcon.

[7] Entretien avec Emmanuelle Beaubatie, ODT [en ligne], avril 2014.

[8] Margaret Mead, Mœurs et sexualité en Océanie, Terre humaine Poche,  Réed. 1963.

[9] Laurent Salgues et Oriol Canals, Paroles de cinéaste, Sur Noor, Programmation Acid, Cannes 2012, http://www.lacid.org/les-films-42/noor.

[10] « A Paris, Chéries-Chéris porte tous les amours à l’écran », 11 octobre 2013, http://www.lacid.org/revues-de-presse/les-films/noor-296/a-paris-cheries-cheris-porte-tous.

[11] http://lci.tf1.fr/politique/christine-boutin-on-est-envahi-de-gays-7976565.html.

[12] Colette Chiland, In L’Information psychiatrique, pp.259-260, Vol 87, N°4, avril 2011.

[13] http://www.lacid.org.

[14] Facing mirrors de Negar Azarbayjani (Iranien, Allemagne), Boys dont cry de Kimbeley Pierce (USA, 1999)

[15]Noémie Luciani,  « ‘’Noor’ : entre deux genres, entre deux mondes », 22.04.2014, http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/04/22/noor-entre-deux-genres-entre-deux-mondes_4404513_3246.html (en ligne).

[16] Gilles Deleuze, Pourparlers, ed. de Minuit, 1990. Réédition 2003.

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Mise en ligne : 01.05.2014